Germain est originaire des Flandres, il étudie la théologie à l’université de Paris. Il devient moine à l’abbaye bénédictine de Savigny en Lyonnais qui envoie quatre moines Ismius, Ismidon, Germain et son frère Ruph pour fonder l’abbaye de Talloires vers 1018.
La reine Ermengarde, épouse de Rodolphe III, roi de Bourgogne a donné le domaine de Talloires « à l’utilité des frères servant Dieu et l’église. »
Bâtir est la première tâche de Germain et de ses compagnons. Un monastère c’est une clôture, un Oratoire, une cuisine, un réfectoire et un dortoir. L’église priorale est consacrée au 1031.
Son travail achevé, il serait parti en Terre Sainte et à son retour il s’installe durant 40 ans dans une grotte située dans la falaise en dessous de l’actuel Ermitage, en lien avec l’abbaye sur la baie.
Son frère Saint-Ruph qui lui succède à la tête de l’abbaye deviendra lui aussi ermite.
En 1621, Les reliques du bienheureux Germain vénéré par la tradition sont enchâssées par l’évêque de Genève, François de Sales, qui songe à terminer sa vie dans l’ermitage et disait : « on ne prie jamais Saint-Germain en vain ».
Les reliques sont cachés pendant la période révolutionnaire, la chapelle tombe en ruines. Les reliques sont ramenées en 1826 et une nouvelle chapelle est édifiée puis consacrée en 1838 par l’évêque d’ Annecy.
En 1868 l’église devenue Paroissiale est transformée par les gens du plateau et prend les dimensions actuelles ; depuis elle a été rénovée, grâce à l’engagement de l’ Association pour la protection de la Mémoire et de l’ Avenir du site de St Germain.
Association Culturelle de l'Ermitage Saint Germain