Savoyard, homme de lettres, il est nommé en 1602 évêque de Genève, en résidence à Annecy. Dans une époque marquée par la réforme protestante il sillonne son diocèse pour présenter et défendre la foi catholique. Avec Sainte Jeanne de Chantal il a fondé l’ordre féminin de la Visitation en 1610.
Ce qui frappe chez lui c’est sa bonté, sa bienveillance et son attention aux personnes. Pourquoi ? à 19 ans il est saisi par une crise de désespoir, persuadé d’être exclu pour toujours de l’amour de Dieu. Il est libéré de cette angoisse lorsque devant la statue de la Vierge il prononce cet acte d’abandon et confiance : « Quoiqu’iI arrive Seigneur… je vous aimerai au moins en cette vie, s’il ne m’est pas permis de vous aimer dans la vie éternelle… Et j’espérerais toujours en votre miséricorde. »
Lui qui a fait l’expérience de la miséricorde, il est témoin de la miséricorde divine. La douceur évangélique marquera toute sa vie et son œuvre. : « ou que nous soyons, nous pouvons accéder à la vie parfaite » (Introduction à la vie dévote.)
« Ne faut-il pas, pour tendre à la perfection, que tout dans notre vie soit ordonné par l’amour et pour l’amour » (Traité de l’amour de Dieu)
La priorité pour François de Sales, c’est de laisser vivre le Christ dans notre cœur pour qu’il irrigue toute notre vie, c’est vivre pleinement sa vie ordinaire dans l’esprit du Christ « là où le Seigneur nous a plantés »
Patron des journalistes, ses pensées et écrits, concis et clairs sont toujours actuels :
« On a besoin de patience avec tout le monde, mais particulièrement avec soi-même. »
« Pour bien faire le dernier pas, il faut s’essayer de bien faire tous les autres. »
« Tâcher de bien faire aujourd’hui sans penser aux jours suivants, puis le jour suivant, tâcher de faire de même. »
« Faisons trois choses et nous aurons la paix : ayons une intention bien pure, faisons le peu que nous pourrons et laissons à Dieu le soin du reste. »
« Dieu qui vous a pris par la main, vous conduira. »
« Les grandes occasions de servir Dieu se présentent rarement, mais les petites sont ordinaires. »
« Dieu n’est pas si terrible à ceux qu’il aime : il se contente de peu, car il sait bien que nous n’avons pas beaucoup. »
« Soyons ce que nous sommes et soyons le bien, pour faire honneur au Maître ouvrier duquel nous sommes la besogne. »
« Allons toujours, pour lentement que nous avancions, nous ferons beaucoup de chemin. »
« Pourquoi trouvons nous étrange que les autres aient des imperfections, puisque nous en avons bien ?
Association Culturelle de l'Ermitage Saint Germain